Comment perdre le pouvoir. Le cas de Maurice Yaméogo/Table des matières
Frédéric Guirma
Comment perdre le pouvoir ? Le cas de Maurice Yaméogo
Paris. Editions Chaka. 1991. 157 p.
Vie et “parcours de combattant” de Maurice YameogoDu petit séminariste de Pabré (pépinière de l’élite intellectuelle de l’ex Haute-Volta) à son accession à la magistrature suprême de son pays, l’itinéraire de Maurice Yaméogo fut un véritable parcours du combattant : parcours balisé d’embûches, d’affronts voire d’humiliations. Le séminariste non conformiste profita de son statut « d’évolué » pour se jeter dans le combat politique dès le lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale. Marginalisé par les leaders des partis politiques naissants, il parviendra néanmoins par la persévérance et l’habileté à se frayer son chemin. A la mort de Ouezzin Coulibaly (1958), l’homme politique le plus prestigieux de la Haute-Volta, c’est Maurice Yaméogo qui recueille son héritage. En 1960, il conduit son pays à l’indépendance. Mais après six ans de pouvoir sans partage, l’enfant de Koudougou avait cristallisé trop de rancoeurs autour de lui : celles de la classe politique, de l’intelligentsia, des hiérarchies catholique et musulmane, des chefs traditionnels, des syndicats. C’est leur coalition qui fera perdre le pouvoir à celui qu’on appelait familièrement Monsieur Maurice. C’était en Janvier 1966. |
Table des matières
Avant-Propos
Introduction
- Chapitre 1 — Un séminariste peu conformiste
- Chapitre 2 — Du statut d’évolué à celui de politicien
- Chapitre 3 — A l’ombre de Philippe Zinda Kaboré
- Chapitre 4 — L’évêque du Mossi contre le communisme
- Chapitre 5 — Des fastes de Dakar au désert de Djibo
- Chapitre 6 — La chance à bras le corps
- Chapitre7 — L’irrésistible ascension de M. Maurice
- Chapitre 8 — L’éclosion de l’homme d’Etat
- Chapitre 9 — L’art de la survie politique
- Chapitre 10 — Les premiers signes du déclin
- Chapitre 11 — La révolution du 3 janvier 1966
Chronologie
Bibliographie
Liste des sigles
Ancien séminariste de Pabré, ancien instituteur puis bibliotécaire archiviste de l’Ifan, Frédéric Guirma devient consuld de France et de la Communauté en 1960, avant d’être nommé ambassadeur de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) à l’ONU et Washington jusqu’en 1962. En 1967 il est haut fonctionnaire de l’ONU chargé de la mise en place du Conseil des Nations Unies pur la Namibie. Il quitte ces fonctions en 1973. Journaliste et conférencier, il est l’un des meilleurs connaisseurs de l’histoire ancienne et actuelle de son pays. |
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